Ce mouvement artistique apparaît en France et en Grande-Bretagne au milieu du dix-neuvième siècle. C’est Gustave Courbet, en 1855, lors de l’Exposition universelle, qui exposera ses œuvres dans un pavillon appelé “le réalisme”, qui initiera ce mouvement en France, mouvement né après la révolution.
Dans le réalisme il n’y a pas d’idéalisation du sujet puisque le mot d’ordre est d’être le plus proche possible de la réalité.
C’est une représentation de la vie quotidienne, qui doit être faite de la façon la plus objective possible.
Les situations ordinaires de la vie courante sont utilisées, pour retranscrire sur la toile l’aspect et l’image de cette époque.
Le style réaliste est aussi une réaction au romantisme et au néo-classicisme.
Baudelaire y sera fortement défavorable, comme beaucoup d’autres grands hommes de l’époque.
Ce courant d’art est accessible à tous, et les peintures grands formats, d’habitude utilisées pour les fresques historiques, y seront fréquentes.
Une source lumineuse éclaire systématiquement le sujet, les couleurs du tableau s’entremêlent et des ombres apparaissent.
C’est Gustave Courbet qui est le peintre le plus reconnu et représentatif de ce courant d’art, avec des toiles comme “Un Enterrement à Ornans”, ou “L’Origine du monde”.
Mais d’autres noms sont à retenir comme Jean-Francois Millet et son tableau “Les Glaneuses” (1857) ou “La Blanchisseuse” (1863) de Honoré Daumier.